Dimanche gras

Le Dimanche Gras est le jour le plus coloré du Carnaval. Les futurs Gilles, Paysans, Pierrots et Arlequins du mardi portent un déguisement de fantaisie, imaginé des mois à l’avance et préparé dans le plus grand secret.

Dès 7 heures, les participants partent de maison en maison, au son du tambour ou de la viole, et parcourent la ville par petits groupes. Les visiteurs peuvent alors admirer la beauté et l’originalité des « costumes du dimanche ».

Après un repas en famille et entre amis, les sociétés se reforment au parc Derbaix pour le cortège du Dimanche Gras. Accompagnés des tambours et des cuivres, ils rejoignent l’avenue Wanderpepen pour se disloquer à l’avenue Charles Deliège.

Les participant au cortège seront avertis par 3 coups de canon, pour annoncer le rassemblement.

Après le cortège, les sociétés continuent à déambuler en rue « en musique » jusque tard dans la soirée. La nuit sera ensuite rythmée au son des tambours.

Lundi Gras

Le Lundi Gras est un jour plus intime où les Binchois se retrouvent principalement entre eux. Cette journée est surtout celle des jeunes et des enfants.

Réunies depuis 17 ans au sein de l’A.D.L. (Association de Défense du Lundi Gras), les trois Jeunesses Binchoises -  la Royale Jeunesse Catholique Binchoise, la Jeune Garde Libérale et la Jeunesse Socialiste –

ont pour objectif de défendre et de promouvoir le Lundi Gras.

Dès 10 heures, c’est au son des violes, que les Jeunesses sortent en groupes, se déplaçant de café en café, et parcourent la ville en dansant durant toute la matinée.

Vers 11 heures, des batailles de confettis sont également organisées dans les différents cafés du centre-ville.

Vers 15 heures, les Jeunesses se rassemblent dans leur local respectif pour regagner la Grand-Place en offrant des oranges. Tous les enfants costumés se retrouvent alors pour former le « Rondeau de l’amitié ».

Vers 17 heures, les Jeunesses se dirigent lentement vers le quartier de la Gare  d’où sera tiré le feu d’artifice, à 19 heures.

Avertissement par 3 coups de canon.

Mardi Gras

La journée du Mardi Gras débute par « l’habillage », moment familial intime, où le Gille revêt son costume traditionnel.

Dès l’aube, muni de son ramon pour la danse, le premier gille quittera son domicile, accompagné par un tamboureur et parfois un joueur de caisse.

Accompagné d’amis et de parents, il effectuera, pour chaque quartier déterminé, le « ramassage » des autres gilles de sa société.

Bien souvent, l’arrivée au domicile de chaque gille est ponctuée, jusqu’au lever du jour, par l’aubade matinale, un air joué au fifre mais aussi, actuellement, à la clarinette.

Reconstituées vers 7 heures, les sociétés vont ensuite déjeuner d’huîtres et de champagne.

Dès 8h30 et durant toute la matinée, les sociétés de Gilles, de Paysans et de fantaisie (Arlequins et Pierrots) rejoignent la Grand-Place.

Gilles et Paysans portent alors leur masque de cire. Ils sont accueillis à l’Hôtel de Ville par les autorités communales pour la remise des médailles aux jubilaires.

Vers midi, tous les participants regagnent leur domicile pour le repas.

Les participant au cortège seront avertis par 3 coups de canon, pour annoncer le rassemblement.

A 15h00, le cortège démarre depuis le carrefour de Battignies. Il traverse l’Avenue Charles Deliège pour atteindre la Grand-Place et y former un rondeau.

C’est durant ce cortège que les participants offrent leurs oranges et que les Gilles portent leur chapeau de plumes d’autruche. Les sociétés sont alors accompagnées des tambours et des « musiques ».

Vers 20h00, démarre alors le cortège du soir, suivant le même parcours que l’après-midi, à la lueur des feux de Bengale. Les paniers sont vides et les Gilles ont enlevé leur chapeau.

Vers 21h30, la Grand-Place s’embrase dans un grand feu d’artifice qui clôture le Carnaval avec un « Plus Oultre » (devise de Charles Quint, signifiant toujours plus loin) illuminé en guise de final.

Les sociétés continueront à danser toute la nuit, au son des tambours, mais les derniers participants devront impérativement être rentrés avant le lever du jour.

SOUPER HARENG

C’est la tradition du mercredi des cendres, les Gilles se retrouvent vers 19 heures dans leur local pour manger un plat de harengs agrémentés de carottes, céleris, betteraves rouges, haricots blancs, citron et mayonnaise,

histoire de se remettre des agapes de la veille.